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TEN YEARS AFTER OUR FIRST TRIP TO INDIA : FEBRUARY 2018
6 février 2018

AGONDA TRES

Hier sur la plage, au moment où E regagnait la rive avec son canoë, nous avons fait une rencontre improbable. 

En effet, nous avions déjà croisé à Delhi des Hijiras, ces personnes spécifiques à l’Inde qui appartiennent à une communauté unique. P m’a confirmé qu’il s’agit en fait de «  other sex people », transgenres, habillés comme des femmes, avec de longs cheveux noués en chignon; il sont à la fois respectés et craints par la population; ils ont l’habitude de venir frapper aux portes et , si les gens ne leur donnent pas d’argent, ils craignent que les Hijiras ne leur jettent un mauvais sort.

Celles que nous avons croisées hier ( c’est très rare de les voir en dehors des mégapoles ) étaient habillées en sari bling bling, portaient des sacs à main tout aussi bling bling: c’était une apparition anachronique sur cette plage où les gens sont en maillot.


Ce qu’il faut savoir, et je l’avais lu (  P me l’a confirmé), c’est que le gouvernement indien a reconnu l’existence juridique des « transgenders », « the other sex people » ( other than man or woman). Il est donc possible en Inde d’obtenir une pièce d’identité qui reconnaisse  la  qualité de transgenre.


Ce qui est, en revanche, étrange et m’apparaît incohérent, c’est que l’Inde a recriminalisé l’homosexualité ( confirmé par P): où est la ligne directrice dans cette politique???

Je n'ai évidemment pas pu les prendre en photo ( je ne me serais pas permis de leur voler leur image sans leur consentement et la scène a été si soudaine que je n'ai pas pu décider de ce qu'il était possible de faire; j'aurais pu négocier la photo contre un billet mais je n'en ai pas eu le temps...). Elles étaient déjà plus loin.

Je le regrette car les Hijiras sont réellement un phénomène reconnu en Inde; P me rappelait par what's app qu'elles se font souvent inviter dans les mariages; elles récoltent ainsi de l'argent pour vivre.

Enfin, ça restera une belle image que ces Hijiras au beau milieu d'une plage !

Aujourd'hui, nous avons rencontré F, l'amie de B. 
Elle vit ici trois mois par an, dans la petite maison où il y a de petits cochons noirs. 
Nous l'avons invitée à dîner dans notre "resort" où deux jeunes Bengalis faisaient un show musical: très jolies voix!

F nous a montré un centre de massage ayurvédique; demain, je vais donc dans ce centre pour un " deep tissue massage", genre stretching musculaire; j'avoue que j'appréhende un peu; je vais découvrir. C'est vrai que le coup de la valise balancée à bout de bras n'a pas arrangé mon dos (!!!); certains diront que c'est bien fait pour moi.
De toute façon, on avait l'idée de découvrir quand même le massage ayurvédique ( E se fera faire un massage musculaire des épaules pour améliorer les séquelles de sa capsulite.)
Quant à moi, j'ai en France mon kiné préféré, je ne vais donc pas passer mon temps à la salle de massage ici.

Ce matin, j'ai saisi au vol une belle image; j'étais encore couchée quand j'ai aperçu au travers des rideaux la femme de ménage du " resort" qui balayait l'extérieur; les ombres chinoises ( indiennes, plutôt) étaient magnifiques.

IMG_0555

Notre hutte vue de l'extérieurIMG_0564

L'extérieur vu de l'intérieur de notre hutteIMG_0565

F et moi ce soir

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Une plante et des ailes de papillon que E a trouvées cet après-midi lors de sa promenade en bord de jungle

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Jolie photo pour vous faire oublier le froid qui vous a envahis là-bas, en France, là où les pieds crissent sur la neige...

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