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TEN YEARS AFTER OUR FIRST TRIP TO INDIA : FEBRUARY 2018
13 février 2018

CHEZ ANIL

 

 

Coucher de soleil du fond du jardin chez AnilDSCN8472

 

Vue à travers la fenêtre de la chambreDSCN8473

E, Niels le guitariste, béatrice, la femme de Niels, danseuse2018-02-11-PHOTO-00000018 (1)

 

de gauche à droite: Desmond, le créateur de liqueurs, le monsieur qui bosse dans l'édition et Béatrice, dans la maison d'Anil2018-02-11-PHOTO-00000020 (1)

 

Béatrice, Navih l'Anglo indien designer et Niels le guitariste2018-02-11-PHOTO-00000021

Ce week end chez Anil restera l’un des plus beaux souvenirs de notre séjour en Inde car nous y avons rencontré des gens talentueux, ayant des valeurs humaines indéniables et pourtant d’une immense simplicité.

Notre dimanche avait commencé par notre participation à la messe à Saint Ann Church d’Agonda, petite église toute blanche de style portugais.

Nous avons été frappés par deux choses:-  d’une part l’église était bondée alors que dans nos paroisses françaises « bien catho », il y a trois pelés et un tondu...


  • - d’autre part parce que les gens étaient vêtus comme pour aller à un mariage ( vêtements brillants, chaussures à talons, coiffures sophistiquées...) La messe a été dite par un prêtre goanais en Konkani, langue prédominante ici dans laquelle on distingue quelques mots portugais.Les missels sont aussi écrits en Konkani.


    Cette expérience restera comme une étrangeté dans nos mémoires ( avec les chants et cette ambiance tropicale avec les « fans » qui tournent en boucle au plafond comme des hélices d’hélicoptère).


    Puis nous sommes partis avec Paolo vers Soccorro, lieu où se trouve la maison de campagne d’Anil. Nous avons traversé Margao, grande ville de style portugais où se tenait un carnaval; je peux vous assurer que les Indiens ne voient rien en petit: les masques étaient gigantesques, le bruit ambiant et la circulation idem!!! Nous avons aussi reçu des flashes d’étonnementt ( quelque chose d’anachronique) en traversant des villages où l’église s’appelle: « Our Lady of Lourdes church » ou « Our Lady of immaculate Conception »; n’oublions pas que nous sommes dans le Sud de l’Inde et que nous sommes déjà complètement absorbés dans cette culture indienne; ces concepts chrétiens affichés sur les façades nous déstabilisent.

  • -  Puis nous sommes arrivés chez Anil vers 17h30, un peu scotchés : le chauffeur était en train de vider le coffre de la voiture: là on s’est pris une grosse claque sur la tête: la fois dernière, Anil avait un X3 et là le chauffeur est en train de vider le coffre d’une 740i... Waouh! On se sent un peu petit, d’autant que le X3 est toujours sous le porche; mais voilà que notre Anil arrive tout souriant en T shirt et tongs; ouf, ça nous rassure!

    - Je laisse la parole ou plutôt l’écriture à E maintenant:


    Nous avons trainé dans le jardin avec un thé indien (Tchaï massala, Thé+lait+épices) le temps qu’Anil se prépare à recevoir ses invités et qu’il revienne d’une petite course avec son chauffeur.

    Après avoir contemplé le coucher du soleil, rouge entre les palmiers, nous sommes rentrés à l’intérieur, et Béatrice est allée se changer.

    Pour ma part je rejoins un premier invité qui était déjà assis en train de se servir un verre de Téquila.

Personnage impressionnant et qui très vite se montre haut en couleur. Voix puissante, regard bleu acier, un visage carré et de type européen. La soixantaine.

Il m’invite rapidement à partager un peu de tequila, produite en Inde, en m’expliquant qu’il peut en boire autant qu’il veut malgré son diabète !! car cette tequila est 100% à base de cactus (AGAVE)

Il passe ses ordres aux serviteurs dans la langue locale, le konkani, en m’expliquant en excellent anglais qu’il parle très mal cette langue étant lui- même de Bombay de mère anglaise et de père indien penjabi.

J’accepte prudemment un dé à coudre de tequila, et il m’explique que le créateur de cette téquila doit nous rejoindre ce soir.

Nous apprendrons au cours de la conversation que ce personnage est tout simplement un designer et fournisseur d’une célèbre marque espagnole ( Alfonso Dominguez).

Il est en retraite et blindé à mort. ( !!!) Il s’est fait construire une maison de campagne dans les environs de Pune. Il nous a montré quelques photos de sa propriété. Le cadre est inouï, avec vue sur lac et montagnes.

2018-02-11-PHOTO-00000020 (1)

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Sa passion est la cuisine, il entretient à temps plein un Chef chez lui.

Arrive alors un homme tout simple de type indien, en short et T shirt, sacoche en bandoulière, cheveux noirs naturellement frisés, quelques cheveux blancs. Visage généreux.

Il est notre créateur de la tequila. Il nous sort des petites fioles de sa sacoche en expliquant qu’il apporte cela pour nous faire goûter et recueillir notre avis sur ses dernières recherches en matière de liqueurs. Il nous explique qu’il est sur le point de sortir une nouvelle boisson qui s’inspire d’une boisson alcoolisée que préparent des tribus indiennes dans les forêts qui s’étendent du sud Pendjab, au Karnataka en passant par le Mahārāshtra.

La boisson est basée sur les fleurs d’un arbre sauvage de la forêt, le mahua.

Plus tard en discutant avec lui J’ai appris qu’il avait soixante ans alors qu’il en fait 50 au max. Il a eu plein de vies. Il est ingénieur mécanicien de formation initiale, ce qui nous a permis d’échanger sur mon job, il a fait du développement de logiciels, de la réalisation de films, et depuis quelques années il produit des liqueurs. Il a obtenu des prix pour cela ( cf internet; ce n’est pas lui qui s’en est vanté).

Il a son labo dans la forêt où il fait ses recherches, en visitant les campagnes indiennes et en échangeant avec les tribus indigènes.

La production est ensuite assurée par une distillerie, vers Mangalore, dans laquelle il possède une part minoritaire mais substantielle, étant le cofondateur de l’entreprise.

Voilà un exemple extraordinaire d’une entreprise où la partie visible est de la logistique pour la collecte des plantes dans les campagnes, puis une distillerie, suivies d’une ligne d’embouteillage.

La partie non visible et discrète, essentielle, le créateur et le savoir, repose chez cet homme talentueux et d’une grande simplicité.

Arrive aussi un couple du voisinage. Lui présente un visage de type européen et nous en avons peu après l’explication puisque son père est iranien et sa mère suédoise. Sa femme est indienne du Mahārāshtra (Bombay).

Ils sont artistes. Elle est danseuse et lui guitariste. Ce n’est malheureusement qu’après leur départ que nous avons appris par Anil qu’il était guitariste de type « rock star » (sic).

J’aurais vraiment aimé le brancher sur le métal et savoir pour quel groupe il a joué.
Ils ont passé des années à New York où ils se sont rencontrés dans le milieu du spectacle.

Elle, pour sa part, a fait une tournée en France il y a peut-être trente ans. Elle a dansé à Angers au théâtre place du ralliement. C’est dingue.

Il y avait aussi un homme plus jeune, qui travaille dans le monde de l’édition, et habite Bombay. Il est resté assez en retrait et discret ce qui fait que nous n’avons pas beaucoup échangé avec lui.

Avec le retour d’ Anil la conversation a bien sûr porté sur la santé de M. Pendant ce long apéro, A est resté longuement en conversation avec sa femme, qui est pour l’instant à New York avec l’un de leurs fils.

Nous avons ensuite simplement traversé la route pour aller déguster des poissons locaux dans un restaurant. Notre designer aux yeux bleus a emporté sa bouteille de tequila avec lui, comme il ne peut boire que cela !!

Tout le monde est rentré ou allé se coucher vers 23h30.

Au cours de la soirée nous leur avons demandé si en notre absence ils se seraient entretenus en anglais. Ils nous répondu que oui dans la mesure où le groupe qu’ils constituaient n’avait pas d’autre langue commune. Il y aurait 720 dialectes en inde et 10 à 30 langues plus importantes.

Le lendemain Anil nous a emmenés visiter une jungle qu’il vient d’acheter !!!!!

Eh oui ! C’est fabuleux. Cet homme a vendu son entreprise au leader mondial dans le domaine de PCI ( boîte d’Anil) et dont j’ai oublié le nom.

Avec l’argent il a acheté une forêt primaire qui s’étend sur 10 km à la frontière de Goa avec les états voisins du Mahārāshtra et du Karnataka.

Il a décidé cela pour préserver cette forêt de toute activité humaine comme les mines de fer. Il nous a expliqué qu’il a créé ce que la loi indienne appelle un « trust », qui associe la destination de la société (recherche scientifique) avec son contenu. Ainsi ,nous explique t’il, personne, pas même ses enfants ne pourront vendre et modifier l’activité du trust, qui est la recherche scientifique dans le domaine de la vie sauvage.

Il a donc fait construire une maison pour l’hébergement ,le travail et l’observation de la faune sauvage.

Un autre couple vient nous rejoindre pour participer à l’expédition. Nous apprendrons au cours de la journée qu’elle est artiste et elle réalise des sculptures à partir de livres.

Son mari est architecte, et Anil nous l’a présenté comme l’architecte de renom en Inde. Bref le Jean Nouvel indien.

Son collaborateur en charge du projet forestier nous accompagne.

Nous voilà donc partis à travers tous ces petits villages indiens dans deux voitures représentant plusieurs vies de salaire moyen.

Nous avons l’honneur de la BMW 740i. Deux heures de route, je me mets donc à toucher les très nombreux boutons qui m’entourent, car tout est motorisé. Après avoir modifié l’inclinaison des sièges arrière et ajusté la clim perso à 24 degrés à l’arrière, nous pouvons contempler les deux ordinateurs individuels offerts aux passagers arrières.

M’étant enhardi je tripote d’autres boutons et je déclenche l’ouverture du toit, ce qui nous fait cramer au soleil.

Je tente de corriger la situation et je provoque l’occultation par rideaux motorisés de toutes les vitres latérales et de la lunette arrière.

Là- dessus le chauffeur me demande « doo yo vat some help sirrrr ?)
Ce que j’accepte sans difficulté ne sachant plus comment contrôler la situation.

Et Béatrice de s’excuser pour moi « Well, he’s playing like a child! »

Pas facile de rouler en 740i, voiture très large, dans cette circulation indienne, le handicap de la largeur étant compensé par sa capacité à bondir pour dépasser et se faufiler entre les vaches et les tuktuks, poussé par son 6 cylindres de 320 ch.

 

Par moment, sur les routes indiennes, il faut passer d'un côté à l'autre de la chaussée et utiliser les bas-côtés; cette voiture over équipée sonne  lorsque l'on déborde de la chaussée goudronnée. S'affiche alors un écran vidéo qui montre la route devant la voiture et surimpose à l'image caméra la trajectoire prévisible des roues loin devant la voiture. Ainsi le chauffeur peut visualiser par anticipation si la trajectoire des roues risque de croiser celle des sabots des vaches sacrées!

Le chauffeur est un pro, employé à vie par Anil, il loge chez lui avec sa femme. Il est musulman.

Ici un chef d’entreprise doit œuvrer à dépasser les problèmes de communautés religieuses et de castes. Il nous a un peu fait part de sa politique d’entreprise sur ce point.

Nous arrivons enfin à la maison forestière. Nous avons un peu marché dans la jungle mais nous n’avions pas prévu les chaussures adéquates, ce qui fait que nous n’avons pas beaucoup marché en tongs.

Enfin il suffit de rester immobile et de ne pas faire de bruit pour voir arriver les oiseaux, et même un singe. Et bien sûr les papillons.

Anil nous a montré la photo d’un Bison indien qui a traversé la route devant lui.

Les caméras mises en places sur les arbres, ainsi que le témoignage des habitants autour ont permis de confirmer la présence du tigre et des léopards, mais aussi des loups.

Anil a acheté cette forêt à une famille qui en était propriétaire depuis plusieurs générations. Il a dû fouiner chez les notaires de campagne pour retrouver certaines informations, notamment sur le bornage qui évidemment n’est pas facile à trouver dans cette jungle. Il s’agirait de tas de pierres assez gros pour ne pas pouvoir être déplacés facilement.

Une compagnie minière voulait aussi acheter la forêt à la famille mais proposait un prix inférieur à ce que la famille attendait. Il a offert un prix supérieur à celui de la mine pour emporter la vente.

Il nous expliqué sa vision de l’avenir économique de son acquisition. Pour lui l’activité minière est une impasse qui ne débouchera sur rien. Cela consiste pour lui à enlever les montagnes pour les vendre à vil prix sur le marché international (mines de fer et bauxite). Les montagnes vendues et mises sur des bateaux il ne restera rien à l’Inde.

La forêt est pour lui un meilleur investissement. Soulignons que c’est aussi celui du cœur. Son entreprise d’avant (PCI) avait pour but de créer et de proposer des solutions totalement exemptes de produits chimiques et toxiques pour aider les populations à lutter contre les nuisibles, rats, cafards, etc.

En cédant son entreprise il a gardé la partie recherche et développement.

Il cherche de nouveaux débouchés plus valorisants pour les populations qui vivent autour de la forêt. Notamment d’abandonner la culture de la banane pour une plus rentable de la culture des orchidées.

Son objectif est de fixer les populations afin qu’elles puissent vivre là sans devoir aller grossir les villes, ou les bidonvilles.

Il a avoué avoir réduit ses ambitions car le problème est très difficile.

La forêt est traversée par une belle rivière, avec très peu d’eau en cette saison, mais où il serait possible de faire du rafting à la mousson.

Quittant la forêt il nous a offert un tchaï massala pris dans une échoppe perdue à la sortie de la forêt.

Improbable vision dans cette Inde profonde que les deux BMW X3 D et 740i (toutes deux de 6 cylindres Notabene de Béatrice) garées devant l’arrêt de bus où les parents venaient chercher leurs enfants de retour de l’école, en deux roues.

Pour le retour nous avons partagé à 5 le X3, un peu serrés mais plus commode pour échanger. (la 740 n’a même pas 5 places...) Sur le chemin du retour Anil nous fait visiter une ancienne maison portugaise qu’il vient d’acheter il y a quelques mois. Immense demeure de style en partie meublée avec des meubles anciens.

Maison entièrement restaurée par l’ancien propriétaire qui était un rajahsthani.

Ci-dessous quelques vues de l'intérieur de la maison et plus bas, de l'extérieur. Bien entendu, toutes ces maisons ont une piscine et des jardins fabuleux ( plus des puits: eh oui, la mousson apporte beaucoup d'eau).

 

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Chemin faisant il nous a désigné plusieurs anciennes maisons portugaises en mauvais état qu’il essaie d’acquérir. Maisons qu’il voudrait restaurer et préserver comme héritage des portugais.

De retour chez lui nous avons pris congé et un taxi pourri ( là c’est Béatrice qui écrit) a bien voulu nous ramener dans le Sud de Goa en soirée.

Nous sommes passés de la 740i à un taxi indien complètement décati, avec un moteur de trois cylindres qui doit faire 40 ch à tout casser, sans ceinture de sécurité à l’arrière pour se taper 2hrs1/2 de route , de nuit, en pleine circulation et franchir les deux rivières qui nous séparaient de la moitié sud de l’état.

Deux heures de route à être gazés, souvent insupportable!!!

Enfin c’est cela aussi l’Inde. On sent son corps, on vit avec, c’est important. C’est aussi pour cela qu’on s’y attache.

Chauffeur hindou,très compétent, et particulier... Je dois ici ouvrir une parenthèse.

En effet, dans l’avion qui nous emmenait en Inde j’aime bien regarder un film indien. Cette fois - ci j’ai choisi le film « Toilets » et comme Béatrice me voyait rire elle a laissé son film pour regarder le même.

C’est l’histoire de la rencontre amoureuse entre une jeune femme avec du tempérament, issue d’une famille de la classe moyenne, et un homme plus âgé, vieux garçon qui habite avec son frère et son père dans une maison sans toilettes, dans un village. Il est propriétaire d’une boutique en ville qui vend et répare des vélos.

Timidement il annonce à son père sa décision de se marier, mais à ce stade il n’ose même pas révéler qu’il a quelqu’un en vue. Son père exige que la femme qu’il choisira soit dotée par les dieux d’un second pouce sur la main. Ce qui fait six doigts à une main.

Le fils fait fabriquer un pouce artificiel qu’il fixe sur le pouce de sa fiancée au moyen d’un anneau (bague). Le pouce supplémentaire se développe sur le côté extérieur du pouce.

Je croyais cette histoire de pouce issue de l’imagination du scénariste, mais figurez-vous que notre chauffeur avait ce double pouce sur sa main droite !! Et c'est vrai!!!

Ça fait flipper. C’est une anomalie.

Et sans anneau s’il vous plait. Un pouce atrophié, mais bien attaché sur le pouce avec un bel ongle, bien long, bien entretenu.

J’ai oublié la signification religieuse et les pouvoirs attribués aux détenteurs de cette particularité physique. Mais au retour je regarderai à nouveau la scène où le père explique qu’il veut ces pouvoirs chez sa future belle fille.

Je peux vous résumer la suite du film, c’est drôle tout en abordant avec humour un vrai sujet d’actualité, sérieux et de santé publique, surtout pour les femmes, qui doivent se retenir toute la journée.

Le matin de la nuit de noces le jeune couple est réveillé à 5 heures du matin par les femmes du village qui viennent chercher la jeune mariée pour aller faire leur besoins dans la campagne en dehors du village et avant que le soleil ne se lève.

La jeune épousée est atterrée d’apprendre que chez son mari il n’y a pas de WC.

Elle va foutre un bordel monstre, ce qui va conduire le mari à affronter son père et tout le village pour installer un WC chez lui.

J’aime ces films indiens. ...

Et, là, Béatrice reprend la main ( et pas le deuxième pouce, brrr!!!)

...Comme le disait P, qui a vécu quasiment 10 ans en Inde, c’est un problème de SANTÉ PUBLIQUE car une partie ahurissante de la population indienne défèque à l’extérieur. Imaginez les problèmes de sécurité pour les femmes qui peuvent se faire agresser et violer; certaines femmes enceintes développent des maladies infectieuses qui empoisonnent le foetus parce qu’elles sont obligées de se retenir toute la journée.


P nous a dit qu’il y a un musée à Delhi; nous irons sûrement le voir. 
Et c’est Béatrice qui écrit la chute du post qui relate ce week end:

Nous sommes rentrés émus, remplis de plein d’émotions ... Décidément, cette Inde et ces Indiens ne nous laissent pas indifférents: que de belles personnes nous avons rencontrées. We keep in touch with them.

P, je comprends, nous comprenons ce que ce pays t’a donné!!!

Ci-dessous: de droite à gauche: E, Anil, son ami architecte, dans l'observatoire de la forêt qu'Anil a construit.

 

DSCN8481

 

L'observatoireDSCN8508

 

Des bufles croisés le long du cheminDSCN8514

 

La maison de style portugais qu'Anil a achetée à un Rajasthani
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Un oiseau sauvage surpris dans la jungleDSCN8504

 OISEAU

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PAPILLONSDSCN8493

DSCN8496

 

 

 

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