LE RETOUR: AMPLITUDE THERMIQUE MAXIMALE

Voilà: notre voyage est terminé...Physiquement, bien sûr, mais nous avons emmagasiné dans des coins et recoins de nos êtres des sensations et souvenirs qui viennent accroître notre " humanité".

La veille de notre départ, nous sommes allés prendre un pot à Haus Khas SOCIAL, un bar hyper branché avec un roof top d'enfer ( vue sur tout le Haus Khas Park et Tank, magnifique), ambiance hype: les mecs "cool".

Nous avons pu observer à nouveau les chauves-souris pendues aux branches: elles ne bougent pas tant que le soleil n'a pas disparu...

Puis, nous avons laissé Delhi hier , mercredi , par 31 degrés et avons atterri à CDG par 1degré; nul doute que le corps ( et le moral) en prennent un coup; nous avions prévu ce que j'appelle " des couches" de vêtements qu'on ajoute au fur et à mesure que la température diminue.Bien nous en a pris.

Certes, le voyage a été très long et pénible; levés à 7 h hier matin ( il était 2h30 de la nuit chez vous en France), nous avons été pris en taxi par Vasant Vihaar des taxis Gulaab, booké la veille: aucun problème; il nous attendait comme prévu à la barrière de Haus Khas à 9h.
Madhu, le jeune homme "à tout faire" de notre guest house nous avait aidés à descendre nos valises ( 4 étages sans ascenseur): adorable, ce Madhu!

Puis nous avons mis 3/4 d'heure pour arriver à Indira Gandhi Airport; pas beaucoup de circulation dans ce sens, étrange...
Le chauffeur s'est arrangé pour prendre des axes secondaires ( il a notamment traversé les quartiers de Delhi près des ambassades ( P connaît très bien puisqu'elle bossait tous les jours à l'ambassade américaine): c'est plein de maisons de grand prix et joliment arborées ( il y a du fric, quoi!).
Mais, Air India m'avait envoyé un mail pour préciser que notre vol était retardé de 20 minutes ( 13h10 passant à 13h30, bon, pas de pb).
Cela dit, les 13h30 sont rapidement passées à 14h15, puis 14h30, puis 15h...

Attente insupportable!!! Aucune info, délibérément puisqu'ils veulent toujours éviter les "accrochages" de customers mécontents avec le personnel au sol...

En fait, les formalités d'embarquement ( drastiques, je dois le reconnaître: ils ont vérifié et revérifié les passeports, surtout ceux des non français) ont été faites en deux fois, pour tuer le temps.

À 15h30, soit 2h20 plus tard que prévu, ce P... de Boeing je ne sais quoi s'est mis à rouler... parce qu'il attendait des voyageurs arrivant du Népal... C'est la deuxième fois qu'Air India nous fait le coup.

Certes, ce n'est pas grave, sauf que... nous n'habitons pas Paris et le compte à rebours pour le dernier train à Montparnasse était bien enclenché...

Effectivement, après 9 heures de vol, atterris à environ 20h françaises, après avoir récupéré les valoches et couru pour choper le bus direct vers Montparnasse ( entre parenthèse, hyper facile à trouver au Terminal 2), nous sommes arrivés à Montparnasse à 21h49: m! ce P de train nous filait devant le nez! 

Et il faisait un froid de canard: je ne sentais plus mes mains; trop tard pour aller squatter chez vous, V et C et crevés, car debout derpuis 2h30 du matin à heure constante.

Nous nous sommes donc repliés sur un hôtel de Montparnasse: le pied: il restait une chambre, confortable, chauffée à bloc et avec de l'eau chaude pour la douche! Waouh!

Et, ce matin, train à 7h45 ( beaucoup plus cher que celui qu'on aurait dû prendre hier soir!!!) après avoir pris un super petit dej dans une brasserie d'à côté: waouh! ma première baguette au beurre! Géant!

C'est bon de rentrer chez soi quand même...

Et puis taxi jusqu'à BE d'E où se trouvait sa voiture.

Voilà, lessive, courses, poêle à bois, courrier, le train train est reparti; je suis over couverte: bonnet, écharpe, gants, je gèle!!!

Mais je suis chez moi... et  je disais à E que , pour moi, les voyages sont indispensables, ils font partie de moi, j'ai besoin d'aller et de venir, d'être "entre deux" je ne sais quoi : j'aime me projeter dans ces futurs départs mais , si je parviens à les vivre pleinement, c'est parce que je sais aussi... que je vais revenir chez moi, à mon port d'attache.