PREMIÉRE JOURNÉE À DELHI

18 février 2018

Nous voilà rentrés de notre première journée de visite à Delhi.
Nous avions projeté de visiter le Fort Rouge, d'architecture Moghole, puis le Agrasen Ki Baoli, sur les conseils de P. ( c'est un ancien réservoir d'une hauteur de plus de 15 mètres qui était utilisé autrefois pour entreposer les eaux des nappes phréatiques). Il est dorénavant totalement sec et visitable: très impressionnant: des marches qui descendent à pic!
Nous sommes donc partis en rickshaw jusqu'à la station de métro "Green park"; après moultes négociations pour le prix du rickshaw, nous étions bien contents de pouvoir enfin acheter des jetons de métro sans avoir à négocier: ce métro est hyper moderne, immense, hyper clean et conçu comme celui de New York, climatisé aussi.Il est aussi hyper sécurisé: on passe tous les sacs au scan et les personnes par un portillon .

Puis à nouveau rickshaw pour aller jusqu'à Agrasen ki Baoli; là, je vous joins la photo du gardien qui, au lieu de garder, regarde un film sur son smartphone ( entre parenthèses, les Indiens sont tous des geeks, hyper connectés; ils ont leur smartphone en mains du matin au soir et partout où ils vont).

Le Fort Rouge est magnifique ( pas de photos aujourd'hui; elles sont sur l'autre appareil; il y a des pavillons en marbre blanc avec des incrustations du même type qu'au Taj Mahal: le parc était agréable à parcourir: beaucoup d'indiens en famille; c'était très drôle car nous avons été sollicités à de nombreuses reprises pour nous faire prendre en photo avec eux; on doit avoir des têtes d'aliens... Nous avons parfois accepté, parfois refusé, selon les personnes ( intuition).
Quant à eux, ce sont les pros du selfie: ils passent leur visite à se "selfier" partout; c'en est saoûlant!

Puis, nous sommes sortis du Fort Rouge en milieu d'après-midi: la foule était ahurissante! Nous nous sommes dirigés vers les rues de Old Delhi près du Fort Rouge où nous avons filmé l'agitation habituelle; mais, au bout d'une demi- heure, les sens se trouvent SATURÉS, tant et si bien que l'on ressent un besoin immédiat de fuir cet endroit qui nous assaille de trop d'informations.
C'est ce que nous avons fait, sans omettre de traverser une double voie couverte de véhicules en tous genres à la mode indienne pour ne pas se faire écraser: on colle derrière des indiens et ne les lâche plus jusqu'à l'autre côté: ce sont nos boucliers; bon, pendant cet exercice, nous avons vu traverser devant nous 4 saddhus totalement NUS comme des vers, la quéquette à l'air; je n'ai pas eu le temps de shooter mais c'est hyper surprenant; je n'avais encore jamais vu ces saddhus nus en pleine foule: nous sommes vraiment ici sur la planète Mars. Tous nos repères son t bousculés, foulés au pied, renversés; des milliers d'infos contradictoires ou complémentaires viennent en même temps bousculer nos neurones d'Européens: c'est Mars et plus que Mars.
Et, après avoir repris le métro et un autre rickshaw, nous revoilà dans le quartier bobo de Haus Khas village où des boutiques de luxe côtoient des boutiques en sous-pente sans fenêtre.

C'est là que se trouve notre guest house où, heureusement, la terrasse nous permet de prendre l'air tout en observant les aigles qui frôlent les terrasses en nous survolant.
Ah, INDE, quand cesseras-tu de nous interpeller???
Ci-dessous quelques photos en vrac, rickshaws, boutique de bijoux anciens hors de prix, etc... et la terrasse du guest house où tout est sympa mais bancal ( comme dit P, en Inde, c'est du " je sauve les apparences" et tout le reste n'est que du bricolage.